affirmer que, du point de vue de l'ingénierie des systèmes, l'interopérabilité informatique pilote l'interopérabilité globale.
Au niveau des gouvernements occidentaux, notons un exercice annuel, le Coalition Warrior Interoperability Demonstration visant à vérifier celles-ci et apporté des solutions industriels aux difficultés rencontrés.
Interopérabilité des réseaux physiques[modifier | modifier le code]
Interopérabilité ferroviaire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Interopérabilité ferroviaire.
Dans l'Union européenne, l'interopérabilité ferroviaire concerne la conception, la construction, la mise en service, le réaménagement, le renouvellement, l'exploitation et la maintenance des éléments des systèmes ferroviaires ainsi que les qualifications professionnelles et les conditions de santé et de sécurité du personnel qui contribue à son exploitation.
Dans l'Union européenne, (dans le domaine ferroviaire), l'interopérabilité est définie comme « l'aptitude du système ferroviaire transeuropéen conventionnel à permettre la circulation sûre et sans rupture de trains en accomplissant les performances requises pour ces lignes. Cette aptitude repose sur l'ensemble des conditions réglementaires, techniques et opérationnelles qui doivent être remplies pour satisfaire aux exigences essentielles ; » 2
Interopérabilité routière[modifier | modifier le code]
Dans une certaine mesure, on peut considérer que le code de la route, les gabarits des ponts et des routes correspondent à une certaine forme d'interopérabilité, ainsi que la standardisation des pneumatiques, des équipements dynamiques routiers et les systèmes de paiement électronique sur les autoroutes.
Interopérabilité des réseaux de vélopartage[modifier | modifier le code]
L'interopérabilité des systèmes d'attache aux bornettes est l'un des facteurs cruciaux3,4 pour l'extension aux banlieues des réseaux commerciaux de vélopartage comme Vélib'® à Paris, vélo'v® à Lyon et Villeurbanne ou VélôToulouse® à Toulouse.
Interopérabilité électrique[modifier | modifier le code]
Les piles et piles rechargeables ont dû être standardisées 5.
L'électricité distribuée sur les réseaux 230 volts doit rester dans une certaine plage de tension (220 à 240 V) et de fréquence (50 Hz), de manière à ce que les équipements puissent être indifféremment branchés sur différents points du réseau, dans différents États.
Pour accompagner le développement des Smart Grids, deux nouvelles normes d'interopérabilité entre les appareils et terminaux et les réseaux électriques intelligents ont été lancées en 2012 par l'ESTI (European Telecommunications Standards Institute) et l’Esna (Energy Services Network Association), pour la zone de l'Union euro
Selasa, 11 Februari 2014
ustre bien le premier. Les gouvernements peuvent essayer d'encourager les constructeurs à engage
i ont trait par exemple aux données et à leur échange :
Est-ce que les gens (concepteurs de systèmes ou utilisateurs finaux) souhaitent partager leurs données ?
Le cas échéant, dans quelle mesure et de quelle façon ?
Comment organiser une norme pour que l'interopérabilité visée soit à la fois la plus facilement accessible et la plus viable possible ?
Comment faire pour qu'elle soit adaptée à des besoins complexes et parfois contradictoires ?
La standardisation constitue un élément de réponse pour certaines de ces questions.
Économiquement, l'interopérabilité a des conséquences méconnues du grand public et parfois sous-estimées par les acteurs industriels. Si les produits de plusieurs concurrents ne sont pas interopérables (à cause de brevets exclusifs, de secrets de fabrications ou pour toute autre raison volontaire ou non), on peut aboutir à une situation monopolistique ou bien à un marché fragmenté.
Voir infra.
Une telle configuration économique se fait au détriment du consommateur. L'informatique, notamment, présente les différents cas : la position de Microsoft par rapport à ses concurrents sur le marché des systèmes d'exploitation illustre bien le premier. Les gouvernements peuvent essayer d'encourager les constructeurs à engager une démarche d'interopérabilité concertée, mais cela se heurte concrètement à des intérêts commerciaux déjà en place. De telles démarches peuvent aussi conduire à des accords semi-ouverts, semi-fermés, c'est-à-dire excluant un ensemble d'acteurs économique au profit d'un petit groupe.
Voir infra.
Enfin, l'interopérabilité peut renvoyer aux problématiques de la liberté (liberté d'utilisation, liberté de choix...), comme le montre l'USA PATRIOT Act.
Interopérabilité en informatique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Interopérabilité en informatique.
L'interopérabilité est une notion absolument cruciale pour les réseaux de télécommunication mondiaux comme le téléphone et l'Internet. Par essence, des matériels divers et variés sont mis en œuvre dans ces réseaux hétérogènes aux côtés d'une panoplie encore plus vaste de matériels informatiques et de logiciels.
Mais elle est cruciale aussi et surtout pour l'ensemble de l'économie, car aujourd'hui, dans presque tous les domaines d'activité, dans l'industrie et dans les services, et même en agriculture, des systèmes informatiques gèrent des données, pilotent des systèmes de contrôle, des systèmes de gestion, et sont interconnectés d'une entreprise à l'autre par des réseaux informatiques (internet, extranet, messageries électroniques, ...).
On peut en quelque sorte
Est-ce que les gens (concepteurs de systèmes ou utilisateurs finaux) souhaitent partager leurs données ?
Le cas échéant, dans quelle mesure et de quelle façon ?
Comment organiser une norme pour que l'interopérabilité visée soit à la fois la plus facilement accessible et la plus viable possible ?
Comment faire pour qu'elle soit adaptée à des besoins complexes et parfois contradictoires ?
La standardisation constitue un élément de réponse pour certaines de ces questions.
Économiquement, l'interopérabilité a des conséquences méconnues du grand public et parfois sous-estimées par les acteurs industriels. Si les produits de plusieurs concurrents ne sont pas interopérables (à cause de brevets exclusifs, de secrets de fabrications ou pour toute autre raison volontaire ou non), on peut aboutir à une situation monopolistique ou bien à un marché fragmenté.
Voir infra.
Une telle configuration économique se fait au détriment du consommateur. L'informatique, notamment, présente les différents cas : la position de Microsoft par rapport à ses concurrents sur le marché des systèmes d'exploitation illustre bien le premier. Les gouvernements peuvent essayer d'encourager les constructeurs à engager une démarche d'interopérabilité concertée, mais cela se heurte concrètement à des intérêts commerciaux déjà en place. De telles démarches peuvent aussi conduire à des accords semi-ouverts, semi-fermés, c'est-à-dire excluant un ensemble d'acteurs économique au profit d'un petit groupe.
Voir infra.
Enfin, l'interopérabilité peut renvoyer aux problématiques de la liberté (liberté d'utilisation, liberté de choix...), comme le montre l'USA PATRIOT Act.
Interopérabilité en informatique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Interopérabilité en informatique.
L'interopérabilité est une notion absolument cruciale pour les réseaux de télécommunication mondiaux comme le téléphone et l'Internet. Par essence, des matériels divers et variés sont mis en œuvre dans ces réseaux hétérogènes aux côtés d'une panoplie encore plus vaste de matériels informatiques et de logiciels.
Mais elle est cruciale aussi et surtout pour l'ensemble de l'économie, car aujourd'hui, dans presque tous les domaines d'activité, dans l'industrie et dans les services, et même en agriculture, des systèmes informatiques gèrent des données, pilotent des systèmes de contrôle, des systèmes de gestion, et sont interconnectés d'une entreprise à l'autre par des réseaux informatiques (internet, extranet, messageries électroniques, ...).
On peut en quelque sorte
d'autres ou de créer un réseau plus large de systèmes interopérables. Cette décision relève du constructeur ou du prestataire de service. Cela ne signifie pas non plus fermer la porte aux innovations :
e autres à pouvoir être compatibles. L'interopérabilité est générale et ne concerne pas a priori des éléments ou systèmes particuliers. Elle existe au travers de normes et formats respectés par tout élément ou système qui souhaite intégrer un plexus interopérable — le réseau des éléments qui communiquent entre eux de façon fluide et normée. On voit que l'interopérabilité ne doit rien au hasard, et résulte d'un accord explicite entre les différents constructeurs d'éléments.
Interopérabilité et uniformité sont souvent mises en relation. Une critique courante est de dire que la course à l'interopérabilité entraîne avec elle un appauvrissement du développement des techniques, en freinant les innovations — qui sont le plus souvent le fait d'un acteur isolé. Il n'est effectivement pas faux de dire que l'interopérabilité amène à une forme d'unicité : le processus par lequel plusieurs systèmes deviennent interopérables se fonde bel et bien sur l'unicité d'une norme à respecter mais pas sur l'unicité des produits qui respectent cette norme, bien au contraire ! La norme peut au contraire favoriser l'apparition de produits concurrents, à la seule condition de porter sur le comportement extérieur, la fonctionnalité ou les interfaces du système ou de l'objet sur lequel elle porte, et non sur sa conception interne.
Il est complètement faux de dire que l'interopérabilité impose un modèle unique de développement des systèmes. Deux systèmes peuvent parfaitement inter-opérer sans pour autant être conçus de la même manière. L'interopérabilité ne concerne que le comportement externe de chaque système, et non ses mécanismes internes. De plus, respecter une norme ne signifie pas ne pas avoir le droit d'en respecter d'autres ou de créer un réseau plus large de systèmes interopérables. Cette décision relève du constructeur ou du prestataire de service. Cela ne signifie pas non plus fermer la porte aux innovations : de simples ajouts peuvent rejoindre une norme existante, et les innovations de plus grande échelle peuvent susciter la mise en place d'une nouvelle norme, qui peut stimuler l'adoption de l'innovation et de ses applications.
Ce problème de l'unicité concerne certains domaines et pas d'autres et pose en fait surtout des problèmes de compatibilité, entre les normes cette fois. La solution la plus courante mais imparfaite consiste à utiliser des normes reposant sur des formats ouverts, et par là rapidement évolutifs. Le domaine de l'informatique illustre plus particulièrement ce point.
L'interopérabilité n'est pas par elle-même un élément concret ou un critère défini. On peut déterminer dans quelle mesure des systèmes sont interopérables en jugeant de leur respect de la norme qui a donné lieu à une interopérabilité. On comprend alors qu'on puisse parler d'interopérabilité partielle : si un logiciel, par exemple, ne respecte qu'une partie d'une norme, il ne pourra peut-être pas dialoguer correctement avec un autre programme, voire pas du tout. Dans l'absolu, seul le respect strict d'une norme donnée conduit à une interopérabilité réelle, mais cette situation est assez éloignée de la réalité.
Des enjeux cruciaux[modifier | modifier le code]
L'interopérabilité a évidemment de larges implications techniques, mais pas uniquement. Elle peut avoir une incidence sur l'organisation d'une entreprise ou d'un organisme, et pose des questions essentielles. Celles-c
Interopérabilité et uniformité sont souvent mises en relation. Une critique courante est de dire que la course à l'interopérabilité entraîne avec elle un appauvrissement du développement des techniques, en freinant les innovations — qui sont le plus souvent le fait d'un acteur isolé. Il n'est effectivement pas faux de dire que l'interopérabilité amène à une forme d'unicité : le processus par lequel plusieurs systèmes deviennent interopérables se fonde bel et bien sur l'unicité d'une norme à respecter mais pas sur l'unicité des produits qui respectent cette norme, bien au contraire ! La norme peut au contraire favoriser l'apparition de produits concurrents, à la seule condition de porter sur le comportement extérieur, la fonctionnalité ou les interfaces du système ou de l'objet sur lequel elle porte, et non sur sa conception interne.
Il est complètement faux de dire que l'interopérabilité impose un modèle unique de développement des systèmes. Deux systèmes peuvent parfaitement inter-opérer sans pour autant être conçus de la même manière. L'interopérabilité ne concerne que le comportement externe de chaque système, et non ses mécanismes internes. De plus, respecter une norme ne signifie pas ne pas avoir le droit d'en respecter d'autres ou de créer un réseau plus large de systèmes interopérables. Cette décision relève du constructeur ou du prestataire de service. Cela ne signifie pas non plus fermer la porte aux innovations : de simples ajouts peuvent rejoindre une norme existante, et les innovations de plus grande échelle peuvent susciter la mise en place d'une nouvelle norme, qui peut stimuler l'adoption de l'innovation et de ses applications.
Ce problème de l'unicité concerne certains domaines et pas d'autres et pose en fait surtout des problèmes de compatibilité, entre les normes cette fois. La solution la plus courante mais imparfaite consiste à utiliser des normes reposant sur des formats ouverts, et par là rapidement évolutifs. Le domaine de l'informatique illustre plus particulièrement ce point.
L'interopérabilité n'est pas par elle-même un élément concret ou un critère défini. On peut déterminer dans quelle mesure des systèmes sont interopérables en jugeant de leur respect de la norme qui a donné lieu à une interopérabilité. On comprend alors qu'on puisse parler d'interopérabilité partielle : si un logiciel, par exemple, ne respecte qu'une partie d'une norme, il ne pourra peut-être pas dialoguer correctement avec un autre programme, voire pas du tout. Dans l'absolu, seul le respect strict d'une norme donnée conduit à une interopérabilité réelle, mais cette situation est assez éloignée de la réalité.
Des enjeux cruciaux[modifier | modifier le code]
L'interopérabilité a évidemment de larges implications techniques, mais pas uniquement. Elle peut avoir une incidence sur l'organisation d'une entreprise ou d'un organisme, et pose des questions essentielles. Celles-c
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